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ONU : GAZA FACE À LA TEMPÊTE SANGLANTE

Onu

Le 10 août, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni d’urgence à New York pour examiner le plan israélien visant à contrôler Gaza et à déplacer près d’un million de Palestiniens. Réunion exceptionnelle pour un dimanche, elle s’est achevée sans résolution, mais avec une condamnation quasi unanime : Danemark, France, Royaume-Uni, Algérie, Chine… tous sauf les États-Unis.

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« Nous assistons déjà à une catastrophe humanitaire d’une ampleur inimaginable », a averti Miroslav Jenca, haut responsable onusien, redoutant « une nouvelle calamité » aux conséquences régionales. Le Britannique James Kariuki a dénoncé « un chemin vers davantage d’effusion de sang ». L’ambassadeur palestinien Riyad Mansour, la voix brisée, a parlé d’« agonie insupportable » et exhorté à agir pour « stopper ce génocide ».

Israël, par la voix de son représentant, affirme qu’il ne s’agit pas d’une conquête mais d’une nécessité pour vaincre le Hamas soutenu par l’Iran. Les États-Unis, alliés indéfectibles, refusent toute condamnation, accusant certains pays de « prolonger la guerre ».

À l’extérieur, quelques manifestants réclamaient la paix. À l’intérieur, l’ONU reste paralysée. Gaza, elle, demeure prise entre promesses diplomatiques et un quotidien de déplacements forcés, de destructions et de sang.

Wilfrid K./La rédaction

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