L’Assemblée générale des Nations unies a franchi un pas symbolique vendredi en votant massivement pour une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien. Sur 193 membres, 142 ont soutenu la résolution, contre 10 oppositions et 12 abstentions. Ce texte non contraignant, appelé « déclaration de New York », trace une feuille de route progressive pour mettre fin à un affrontement qui dure depuis près de huit décennies.
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La résolution exhorte Israël à s’engager en faveur d’un État palestinien, une perspective que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejetée sans ambiguïté. Quelques heures avant le scrutin, il a signé un accord visant à étendre les colonies en Cisjordanie, confirmant sa ligne dure et fermant la porte à toute reconnaissance d’un État palestinien.
Le texte, coparrainé par la France et l’Arabie saoudite, fait suite à une conférence de haut niveau organisée en juillet dernier. Ses promoteurs insistent sur la nécessité d’un règlement politique durable face à l’enlisement du conflit et à la guerre qui ravage Gaza depuis près de deux ans.
Les Palestiniens espèrent que ce vote international accélérera les reconnaissances diplomatiques. Déjà, 145 pays ont officiellement reconnu l’État de Palestine, et dix autres pourraient bientôt rejoindre cette liste.
Wilfrid K./La rédaction
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