Depuis près de deux ans, la guerre à Gaza s’enlise sans trêve. Le 18 septembre 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et l’acheminement d’aide humanitaire. Quatorze membres ont voté pour. Mais, pour la sixième fois, les États-Unis ont brandi leur veto, offrant un bouclier diplomatique à Israël.
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Washington justifie sa position en imputant la responsabilité du conflit au Hamas et en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. La diplomate américaine Morgan Ortagus a reproché à la résolution de ne pas condamner explicitement le Hamas, tout en mettant en avant l’augmentation de l’aide américaine vers Gaza.
Ce veto suscite une exaspération croissante parmi les autres membres du Conseil, qui dénoncent l’impuissance de l’ONU face à une crise humanitaire qualifiée de dramatique. La pression internationale monte, alors que l’ONU a déclaré la famine à Gaza et qu’une commission d’enquête a accusé Israël de génocide. Ces sujets brûlants devraient dominer le sommet annuel des Nations unies prévu la semaine prochaine à New York.
A.K.S./ La rédaction
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