Mike Adenuga, c’est l’homme qui a réussi l’exploit d’être partout… sans jamais être vu. À 72 ans, la deuxième fortune du Nigeria continue de cultiver un mystère digne d’un roman d’espionnage, tout en dirigeant un empire économique assez vaste pour donner des sueurs froides aux multinationales. Pendant que les autres milliardaires multiplient les photos de jets privés, lui préfère le silence, les bureaux feutrés et les signatures discrètes mais très lucratives.
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Son entrée fracassante dans le pétrole, grâce à l’une des premières licences accordées à un acteur privé nigérian, marque le début de son ascension. Conoil Producing s’impose, les barils défilent, et Adenuga se renforce encore… dans l’ombre.
Mais c’est avec Globacom qu’il crée son véritable coup de tonnerre : en cassant les prix du mobile, il démocratise les télécoms et force tout un secteur à revoir ses ambitions. Une révolution numérique qui fait grimper sa fortune aussi vite que les abonnements Glo.
À cela s’ajoutent la finance, l’immobilier, les infrastructures… un portefeuille si large qu’on se demande s’il reste encore un secteur où Adenuga n’a pas laissé son empreinte.
Invisible, silencieux, presque insaisissable, il reste pourtant incontournable : la seconde fortune du Nigeria, et sûrement la plus discrète du continent.
Wilfrid K./La rédaction
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