Vingt-six ans après son accession au trône, Mohammed VI reste une figure centrale mais énigmatique de la vie politique marocaine. Surnommé parfois « roi des pauvres » à ses débuts, il s’est progressivement imposé comme un monarque réformateur sur certains aspects, tout en conservant un style de gouvernance marqué par la discrétion et la concentration du pouvoir.
First Afrique TV : Votre fenêtre sur l’Afrique
Le souverain s’appuie sur un cercle restreint de fidèles, pour la plupart issus de son entourage de longue date. Cette proximité garantit une loyauté certaine mais alimente aussi des rivalités internes qui trahissent des tensions sous-jacentes. Ces divisions reflètent les incertitudes sur la suite du règne et ravivent les interrogations autour de la succession, sujet de plus en plus présent dans les discussions politiques et médiatiques.
Mohammed VI a marqué son temps par d’importants projets d’infrastructures et par une diplomatie active, notamment en Afrique. Toutefois, certains observateurs soulignent la persistance d’inégalités sociales et de disparités régionales, qui constituent autant de défis pour l’avenir.
À l’aube de nouvelles interrogations sur la stabilité et la continuité du régime, son règne apparaît comme une succession d’ombres et de lumières. Une certitude demeure : le Maroc continue de se construire à l’ombre d’un roi dont les choix façonnent l’histoire contemporaine du pays.
Wilfrid.K./La rédaction







Discussion about this post