Ils ont des smartphones, des hashtags et beaucoup de colère. Les jeunes Marocains de la « Génération Z 212 » ont crié leur ras-le-bol dans la rue, et c’est la justice qui leur répond, avec 1 500 convocations et des peines dignes d’un marathon judiciaire.
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À Agadir, 240 d’entre eux ont déjà goûté à la fermeté du système : entre six et quinze ans de prison, parfois pour avoir osé filmer, scander ou simplement exister un peu trop fort. Trois morts plus tard, l’Association marocaine des droits humains demande des comptes, pendant que le gouvernement promet d’« investir dans la santé et l’éducation ». Traduction : une perfusion de 13 millions d’euros pour calmer la fièvre sociale.
Les Z, eux, voulaient juste qu’on les écoute, pas qu’on les enferme. Mais au royaume du silence feutré, la contestation est une mauvaise habitude. Mohammed VI a parlé, les rues se sont tues, et la réforme reprend sa place favorite : dans les discours.
Sur TikTok, un slogan résume la situation : « Nous voulions un futur, on nous a donné un casier. »
Wilfrid K./La rédaction







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