Au Mali, le ministère des Mines vient d’avoir une révélation digne d’un film d’enquête : des centaines de permis miniers dormaient tranquillement depuis plus d’une décennie. Ni or, ni pierres précieuses, ni même un coup de pioche, juste des papiers bien rangés dans les tiroirs de sociétés aux noms exotiques comme Wafi Mining SARL ou Africa Mining. Résultat : le gouvernement a décidé de faire le ménage et de révoquer ces « permis de sieste géologique ».
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Officiellement, il s’agit d’un grand processus d’« assainissement » et de « transparence ». Traduction : on ferme la porte aux anciens, histoire de mieux l’ouvrir à d’autres, peut-être plus ponctuels dans le versement des redevances. Les autorités promettent désormais un secteur minier « efficace » et « conforme », ce qui, dans le jargon administratif, signifie que les dossiers vont enfin être relus.
Pendant des années, ces permis ont été attribués à des entreprises aussi discrètes qu’un filon sous la poussière. Certains n’ont jamais investi, d’autres n’ont même pas respecté les délais de travaux. Mais le Mali semble décidé à sortir la pioche du placard : fini les concessions fantômes, place aux nouveaux chercheurs d’or, espérons juste qu’ils trouveront autre chose que des vieux contrats et des promesses minérales.
Wilfrid K./La rédaction








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