Disparu, volatilisé, envolé ! À Madagascar, le président Andry Rajoelina joue à cache-cache avec la République. Depuis la mutinerie du Capsat, plus personne ne l’a vu. Ni en conférence, ni en selfie, ni même en hologramme. Pendant que le pays s’enflamme, le chef de l’État, lui, semble avoir pris un congé sans retour… de la présidence.
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Sur la place du 13-Mai, la foule a improvisé une fête nationale de la confusion, soldats en liesse, anciens présidents ressuscités, étudiants révolutionnaires et drapeaux à tout-va. Un véritable carnaval politique où chacun rejoue sa partition, sans chef d’orchestre.
Pendant ce temps, le gouvernement s’applique à publier un communiqué par jour, histoire de prouver qu’il existe encore. On y parle de « menaces sur l’intégrité du président », mais personne ne précise laquelle, politique, physique ou numérique ?
Et puisque le chaos aime la mise en scène, un nouveau chef d’état-major a été désigné sans décret, comme au théâtre : “Entrée du général Pikulas, acte II, scène 3”.
Au final, Madagascar a peut-être inventé un nouveau concept démocratique, la présidence fantôme. Un pouvoir invisible, mais omniprésent… surtout dans les communiqués.
Wilfrid K/La rédaction








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