Une délégation israélienne s’est rendue ce lundi à Doha, au Qatar, alors que les tensions demeurent vives entre Israël et les médiateurs internationaux, y compris les États-Unis. Cette rencontre fait suite à des discussions inédites entre le Hamas et l’émissaire américain Adam Boehler, chargé du dossier des otages.
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Le Hamas propose un cessez-le-feu de cinq à dix ans et un désarmement progressif, mais Israël a rejeté ces propositions pour l’instant. Réuni dimanche, le cabinet de sécurité israélien n’a pas défini de mandat clair pour ses négociateurs. L’objectif officiel de la rencontre est de prolonger la trêve jusqu’à la fin du Ramadan et de négocier la libération d’une dizaine d’otages.
Cependant, des désaccords subsistent concernant la deuxième phase des négociations. Le Hamas exige un cessez-le-feu permanent, un retrait israélien total de Gaza et la libération complète des otages encore détenus (58, dont 34 morts, selon l’armée israélienne). Israël, de son côté, conditionne toute avancée à la démilitarisation complète de Gaza et au départ du Hamas du pouvoir.
En signe de pression, Israël a suspendu l’unique ligne électrique alimentant Gaza, affectant notamment la principale usine de dessalement d’eau. Cette décision, qualifiée de « chantage inacceptable » par le Hamas, menace la survie des 2,4 millions de Gazaouis qui dépendent de cette infrastructure vitale.
A.K.S./ La rédaction
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