Vladimir Poutine affiche une assurance renouvelée sur la scène diplomatique. Longtemps mis à l’écart des grands sommets internationaux en raison de l’invasion de l’Ukraine en 2022, le président russe semble orchestrer son retour sous les projecteurs avec méthode. Au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui s’est tenu à Tianjin sous l’égide de Xi Jinping, il s’est présenté tout sourire, aux côtés des dirigeants asiatiques, dont le Premier ministre indien Narendra Modi, avec qui il a échangé des marques d’affection très médiatisées.
Cette séquence diplomatique s’inscrit dans une stratégie de normalisation pour le Kremlin, qui cherche à démontrer qu’il n’est plus isolé, du moins en dehors du bloc occidental. La Chine, l’Inde et d’autres puissances régionales continuent de traiter avec Moscou, renforçant l’idée d’un monde multipolaire où les sanctions occidentales ne font plus office de barrière universelle.
À l’heure où les tensions internationales restent vives, la présence de Poutine à ces événements symbolise un réalignement des équilibres géopolitiques. Pour le président russe, ces apparitions sont bien plus que symboliques : elles entérinent une forme de reconnaissance et confirment son influence persistante dans certaines sphères du pouvoir mondial.
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La rédaction
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