Theo Francken, ministre belge de la Défense, vient d’ajouter une bombe verbale à l’arsenal européen : « Si Bruxelles est attaquée, l’Otan rasera Moscou. » Rien que ça. On ne sait pas si c’était du courage, du théâtre ou un concours de testostérone diplomatique, mais une chose est sûre : le général Twitter est en marche.
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L’ancien champion des petites phrases en politique intérieure s’improvise stratège nucléaire. À croire qu’il confond la dissuasion avec le stand-up militaire. Pendant que ses homologues prient pour la désescalade, lui, balance un missile rhétorique en plein ciel, histoire de rappeler que la Belgique a une armée, et des micros.
À Moscou, Dmitri Medvedev n’a pas tardé à le qualifier d’« imbécile ». Une réponse lapidaire, mais efficace : on ne tire pas sur un humoriste. Pourtant, Francken persiste et signe : il veut une Europe forte, armée et sans ambiguïté. Comprenez : prête à se battre jusqu’au dernier tweet.
Entre la diplomatie de salon et la bravade de comptoir, Francken s’impose comme le ministre le plus radioactif du continent. On ne sait pas encore s’il veut dissuader Poutine ou réveiller l’Otan, mais au rythme où il parle, c’est le service de communication qui risque l’explosion.
Wilfrid K./La rédaction








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