La Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin (CNAB) et la Société d’Investissements et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin SA) ont organisé une visite de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) pour les producteurs agricoles et autres acteurs des communes du Bénin. Une occasion de sensibilisation sur les différentes opportunités désormais disponibles dans le domaine de l’agrobusiness.
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Cette initiative vise à sensibiliser les producteurs sur les opportunités offertes par la GDIZ – Glo-Djigbé Industrial Zone en matière de transformation locale de leurs produits. Mais aussi de les encourager à accroître la production pour répondre à la demande croissante des unités de transformation.
Venus de plusieurs communes du Bénin, les agriculteurs, élus communaux et leaders d’opinion de Bantè, Savalou et Dassa ont pu honorer l’invitation conjointe de la SIPI et de la Chambre Nationale d’Agriculture.
Une visite qui force l’admiration
A la faveur de la première journée de visite très riche en découvertes, les producteurs des communes de Malanville, Karimama, Gogounou, Savè, Ouèssè et Glazoué ont vu dans la réalité les différentes unités de transformation installées dans la GDIZ, notamment les unités de transformation de cajou, de soja et de Coton. Au sein de l’unité de formation Textile, les producteurs ont constaté la confection des vêtements « Made in Benin», T-shirts, treillis pour les Forces armées béninoises, la Police Républicaine, la Douane. Ils ont visité également l’Unité intégrée de Textile ultramoderne (BTex) où se transforme déjà le Coton «Made in Benin» en serviettes, draps, fils exportés vers le Pakistan, la Turquie, le Portugal, l’Espagne..
Les producteurs agricoles de Bantè, Savalou et Dassa ont baigné dans l’univers de la transformation industrielle de leurs produits à la GDIZ. Ainsi, avec beaucoup de surprise et satisfaction, ces acteurs ont découvert comment fonctionnent les usines de coton, de soja et d’anacarde, des produits qui proviennent de l’intérieur du pays. Ils ont visité les unités intégrées de transformation de coton, les usines de production d’amandes de cajou et des dérivés du soja. Reconnues comme faisant partie des gammes d’usines les plus modernes de notre temps, ces unités de transformation ont suscité l’admiration des visiteurs. Pour eux, à la lumière de ce qu’ils ont vu, le doute n’est plus permis en ce qui concerne l’engagement du Bénin dans la voie du développement. Un engagement favorable à l’essor de l’agriculture, puis de l’économie nationale.
Satisfaction Et Engagement
Cette visite a été aussi l’occasion pour les producteurs agricoles de réaffirmer leur engagement à accroître la production afin de répondre à la demande croissante des unités de transformation. Ils ont également exprimé la satisfaction de constater que leurs produits sont transformés localement et contribuent à la création d’environ 12.000 d’emplois directs en moins de 18 mois.
Les acteurs du secteur agricole et les élus communautaires ont également pris la décision de sensibiliser leurs pairs sur les enjeux de l’industrialisation en cours au Bénin, ainsi que les implications en termes de préservation des matières premières. A travers cette promesse faite aux côtés de la GDIZ, ils contribuent ainsi au développement de ce projet ambitieux porteur d’impacts économiques et sociaux durables.
La transformation locale des produits agricoles a un impact positif sur l’économie béninoise en créant des emplois, en augmentant les revenus des producteurs et en réduisant les importations. La GDIZ joue un rôle crucial dans la promotion de la transformation locale et offre aux investisseurs un cadre favorable et des infrastructures de qualité.
La visite effectuée par les producteurs agricoles à la GDIZ reste un signe prometteur pour l’avenir de l’agriculture béninoise. La prise de conscience des opportunités offertes par la transformation locale motive déjà les producteurs à accroître la production et à améliorer la qualité de leurs produits. C’est pourquoi, les semaines à venir, cette visite va continuer avec les producteurs agricoles d’autres communes. Ce qui est évident, ceux de Malanville, Gogounou, Karimama, Savè, Ouessè et Glazoué ont pu voir et toucher du doigt la réalité de la transformation locale de leurs produits au sein de la GDIZ.
Jeannot. Z/La rédaction
