Face à l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza, le Royaume-Uni a décidé de suspendre les négociations en cours sur un nouvel accord de libre-échange avec Israël. Cette décision, annoncée le 14 mai par le ministre des Affaires étrangères David Lammy, s’accompagne de sanctions ciblées contre les colonies israéliennes en Cisjordanie et d’un message politique fort condamnant la conduite actuelle des opérations militaires israéliennes.
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Tout en réaffirmant l’attachement de Londres à la sécurité d’Israël, David Lammy a dénoncé « les politiques flagrantes » menées à Gaza et en Cisjordanie, et qualifié les violences des colons extrémistes de « cycle persistant » exigeant une réponse ferme. Une ligne reprise par le Premier ministre Keir Starmer, qui a dénoncé l’ampleur « intolérable » des souffrances infligées aux enfants gazaouis, et appelé une fois de plus à un cessez-le-feu immédiat.
L’annonce intervient alors que la communauté internationale, y compris les États-Unis, s’inquiète d’une crise alimentaire aiguë à Gaza, après des mois de blocus. Malgré une récente ouverture humanitaire, les Nations unies parlent d’une aide insuffisante. Alors qu’Israël continue ses opérations, les bilans humains dépassent les 53 000 morts côté palestinien selon les autorités locales. Le soutien dont bénéficiait Israël après les attaques du 7 octobre s’effrite, laissant place à une pression diplomatique de plus en plus marquée.
La rédaction






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