Le Ghana vit des heures de profonde tristesse après le crash d’un hélicoptère militaire survenu le 6 août, qui a coûté la vie à huit personnes, parmi lesquelles figuraient les ministres de la Défense et de l’Environnement. Cette tragédie a frappé le pays au cœur, privant la nation de serviteurs engagés et respectés.
Le 7 août, le président John Dramani Mahama a pris la parole pour la première fois depuis l’accident. Il a confirmé la récupération de la boîte noire et indiqué que l’enquête, conduite par l’armée, est en cours afin de déterminer les circonstances exactes du drame. Dans un message empreint de compassion, il a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées et appelé la nation à rester unie face à cette épreuve.
Des cérémonies de commémoration se tiennent à Accra jusqu’au 9 août pour honorer les victimes. Drapés dans le recueillement et la dignité, les hommages rassemblent responsables politiques, militaires et citoyens autour d’une même volonté : perpétuer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service du pays.
Pour le Ghana, ce deuil national est aussi un moment de réflexion sur la sécurité aérienne et la protection de ceux qui œuvrent pour la nation.
Wilfrid K./La rédaction
