Au Gabon, une nouvelle figure s’installe dans le paysage public : Zita Oligui Nguema. Première épouse du chef de l’État, elle incarne un style résolument différent de celui de son illustre prédécesseure, Sylvia Bongo. À travers la fondation Ma Bannière, qu’elle dirige, elle mise sur la protection, l’éducation et la réinsertion des jeunes en difficulté.
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Depuis plusieurs mois, son activisme se traduit par une présence accrue sur le terrain et une communication maîtrisée sur les réseaux sociaux. De Dubaï, où elle a participé au sommet des premières dames organisé par la fondation Merck, jusqu’à Tchibanga, lors de la foire aux poissons, Zita Oligui Nguema multiplie les initiatives. Elle s’affiche aux côtés de son époux lors des visites officielles, tout en affirmant sa propre identité dans l’espace social.
Cette montée en visibilité marque une rupture symbolique : le temps d’une première dame effacée semble révolu. Désormais, le rôle est assumé comme un levier d’action sociale et d’influence politique douce. En occupant le terrain, Zita Oligui Nguema imprime peu à peu sa marque, entre proximité populaire et stratégie d’image. Dans un Gabon en transition, son engagement pourrait bien devenir un vecteur de légitimation et d’ancrage pour le pouvoir actuel.
Wilfrid K./La rédaction
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