Après plus de 600 jours de détention, Noureddin Bongo Valentin brise le silence. Le fils d’Ali Bongo, arrêté en 2023 avec sa mère Sylvia après le coup d’État du général Brice Clotaire Oligui Nguema, dénonce ce qu’il appelle un “procès spectacle”, orchestré pour humilier et discréditer la famille Bongo.
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Dans un témoignage glaçant, l’ancien coordinateur général des affaires présidentielles évoque les sévices physiques et psychologiques qu’il aurait subis. Selon lui, les autorités de la transition auraient voulu “briser l’homme avant de juger le nom”. Mais un détail change la donne : une simple lunette, reçue discrètement d’une connaissance, aurait permis à Noureddin de collecter des preuves des tortures infligées pendant sa détention. Des enregistrements, affirme-t-il, documenteraient les traitements “inhumains” subis dans l’ombre des cellules.
Ces révélations, si elles se confirment, pourraient bousculer la version officielle d’un procès “transparent” vanté par le pouvoir. Pour l’heure, le régime reste silencieux, tandis que Noureddin se pose désormais en témoin d’un système judiciaire instrumentalisé.
Entre scandale politique et revanche intime, l’affaire Bongo continue d’exposer les plaies d’un Gabon en quête de justice… ou de justification.
Wilfrid K./La rédaction
