La situation politique française connaît un tournant décisif. Alors que le gouvernement de François Bayrou semble fragilisé et menacé de chute, la question de l’avenir du macronisme se pose avec acuité. Poursuivre une ligne déjà contestée ne paraît plus constituer une issue viable pour stabiliser le pays.
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Dans ce contexte, l’hypothèse d’une cohabitation avec la gauche émerge comme une alternative crédible. Elle permettrait d’assurer la continuité de l’État tout en répondant à une partie des attentes populaires. Cette ouverture marquerait une rupture stratégique, traduisant la reconnaissance que l’équilibre démocratique ne peut plus s’appuyer uniquement sur les forces centristes.
Une telle perspective, loin de signifier un aveu de faiblesse, pourrait être interprétée comme un signe de maturité politique. Elle offrirait un cadre de compromis capable de préserver la stabilité institutionnelle et de relancer le dialogue entre des sensibilités opposées.
Le choix qui se profile ne concerne pas seulement l’avenir d’un gouvernement, mais celui d’une orientation politique pour la France. Entre immobilisme et réinvention, l’heure est à la décision. La cohabitation apparaît dès lors comme une voie légitime, susceptible d’ouvrir une nouvelle page de la vie politique française.
La rédaction
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