La France, ce grand théâtre politique à ciel ouvert, joue une nouvelle saison de sa série préférée : « Crise, acte XXIII ». Sur scène, Emmanuel Macron campe un président qui fait semblant de gouverner pendant qu’un Parlement dubitatif répète les répliques d’un scénario sans fin. Le budget 2025 ? Une chimère, un mirage fiscal, un épisode spécial que même Netflix n’aurait pas osé produire.
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À Paris, on débat plus qu’on décide. À Bruxelles, on observe le spectacle en soupirant. Pendant que les technocrates européens prient pour que la France tienne debout, ses députés s’étripent à coups de postures et d’amendements orphelins. Le 49.3, devenu le meilleur ami du pouvoir, s’abat à intervalles réguliers comme un réflexe pavlovien de la République en stress post-législatif.
Macron, lui, navigue à vue, entre un gouvernement qui tangue et une majorité qui s’évapore. Le chef de l’État s’adresse à la nation comme un capitaine qui parle à son équipage pendant que le navire prend l’eau. L’opposition, quant à elle, fait feu sur tout ce qui bouge, parfois même sur ses propres canots de sauvetage.
Et le peuple ? Il regarde, mi- amusé, mi- épuisé, cette démocratie qui tourne sur elle-même comme un vieux manège républicain. La France n’est plus au bord de la crise, elle y a pris un abonnement illimité.
Wilfrid K./La rédaction