Paris : La cour de justice se transforme depuis hier en arène numérique pour dix prévenus accusés d’avoir harcelé Brigitte Macron sur Internet. Les accusations vont de l’humour « très second degré » à la grossièreté assumée, parfois jusqu’au commentaire sexuel franchement gênant.
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« Faut-il un permis pour faire de l’humour en France ? » s’est interrogé un prévenu de 55 ans, comme pour défendre ses blagues douteuses sur la taille du sexe de la Première dame. L’avocate de Brigitte Macron a souri… jaune. Elle rappelle que le cyberespace n’est pas une zone franche pour les attaques personnelles.
Parmi les accusés, certains se présentent comme de simples internautes naïfs, d’autres comme des humoristes autodidactes, persuadés que le partage d’un même suffit à immortaliser leur « génie comique ». Le tribunal, lui, tente de distinguer entre liberté d’expression et harcèlement en ligne. Spoiler : la nuance est subtile, mais la dignité n’est pas négociable.
Ce procès illustre la difficulté de naviguer dans le monde virtuel où un clic transforme parfois une blague en affaire judiciaire. Entre ironie et réalité, humour et humiliation, la Première dame observe patiemment, pendant que ses harceleurs, eux, découvrent que le web n’oublie rien… et que la justice non plus.
Wilfrid K./La rédaction







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