Les relations entre Paris et Alger connaissent un nouvel accès de crispation diplomatique. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques sans visa valide. Cette décision, révélée le mardi 14 mai, s’inscrit dans un climat tendu entre les deux pays.
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Interrogé sur le sujet, le ministre n’a pas précisé le nombre de diplomates concernés, mais sa déclaration résonne comme un signal politique fort. Elle intervient alors que les discussions entre la France et l’Algérie sur la gestion des flux migratoires et les relations bilatérales connaissent de nouveaux remous.
Selon plusieurs observateurs, cette mesure pourrait s’apparenter à une réponse aux restrictions imposées par Alger en matière d’octroi de visas ou de délivrance d’autorisations à certains représentants étrangers sur son sol. Dans les couloirs du Quai d’Orsay, on insiste cependant sur la volonté de « transparence » et de « réciprocité diplomatique ».
Cette nouvelle décision pourrait raviver des tensions anciennes entre les deux pays, dont l’histoire partagée reste marquée par des rapports complexes, faits d’alliances stratégiques, de désaccords mémoriels et de sensibilités politiques exacerbées.
La rédaction