Les 7ᵉ et 8ᵉ journées des éliminatoires africains du Mondial 2026 ont confirmé des hiérarchies et relancé des espoirs. Le Maroc, impérial, et la Tunisie, solide, ont validé leur billet pour la phase finale, montrant constance et maîtrise. Derrière eux, l’Algérie et l’Égypte se rapprochent d’une qualification logique, profitant d’un effectif expérimenté et d’une avance confortable au classement.
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Le Sénégal a frappé fort avec un succès retentissant contre la RD Congo, se positionnant en favori de son groupe. Mais deux mastodontes africains vacillent : le Cameroun et le Nigeria ont laissé filer des points précieux, compliquant une course à la qualification où la moindre erreur pourrait être fatale.
Dans ce tableau contrasté, le Bénin se distingue comme un outsider à surveiller. Après un parcours jusque-là inégal, les Écureuils ont montré un visage conquérant et restent en embuscade. Leur victoire précieuse à domicile et leur solidité retrouvée maintiennent le rêve mondialiste vivant, même si le calendrier des deux dernières journées sera impitoyable. Pour espérer accrocher une place qualificative ou un ticket de barragiste, les hommes de Gernot Rohr devront combiner efficacité offensive et discipline défensive.
À l’inverse, le Mali a vu ses espoirs se réduire, incapable de transformer ses occasions en points décisifs. Pour d’autres nations encore en rodage, l’équation devient presque impossible.
Ces journées ont montré que le rêve américain reste ouvert, mais exige une constance de chaque instant. Les qualifiés précoces respirent déjà l’air du Mondial, tandis que les outsiders, comme le Bénin, n’ont plus le droit à l’erreur. Dans cette dernière ligne droite, chaque but inscrit, chaque point gratté pourrait sceller un destin : l’Amérique pour certains, l’oubli pour d’autres.
La rédaction
