DESIGNATION DU PRESIDENT TALON PAR LA CEDEAO

Justifiant le manque d’intérêt du chef de l’État relevé par certains analystes lors devson premier quinquennat, Wilfried Léandre Houngbédji, a indiqué que le président Talon affiche la manifestation d’un sens de pragmatisme et de priorisation qui fait que sur le premier quinquennat il a priorisé la politique nationale pour faire assoir les réformes, les grands chantiers pour s’assurer que le pays se remet sur les rails.

À l’en croire, les sollicitations n’ont pas manqué dans la sous-région voire sur le continent pour prendre des responsabilités. Mais le président Talon les a déclinées «parce qu’il a considéré à juste titre que sans être personnellement présent partout à l’étranger mais veiller à ce que le Bénin soit représenté il lui fallait être au chevet du pays». Sur ce second quinquennat, l’approche n’a pas non plus variée, a démontré le porte-parole du gouvernement.

Le chef de l’État n’est pas non plus présent sur toutes les rencontres sous régionales et régionales, a-t-il expliqué soulignant qu’il est souvent représenté soit par la vice-présidente ou le ministre de des Affaires étrangères. «Là où il y a des questions sur lesquelles il estime que le Bénin doit être représenté au plus haut niveau, il se met en devoir d’y aller. C’est ce qui justifie ces dernières sorties diplomatiques. Qu’il aille lui-même ou qu’il se fasse représenté, la constante aujourd’hui est que la voix du Bénin compte de plus en plus et appréciée». Pour Wilfried Léandre Houngbédji, la désignation du chef de l’État par ses pairs de la troïka Cédeao pour mener des consultations au Burkina Faso, au Mali et en Guinée, atteste que le leadership du président est salué au-delà des frontières.

Il y a une réponse sur le terrain de la part de l’État béninois a laissé entendre Wilfried Léandre Houngbédji. Grâce à celle-ci, le gouvernement espère pouvoir venir à bout du terrorisme, a poursuivi le secrétaire général adjoint du gouvernement soulignant qu’il est impossible d’indiquer un délai. «l’État est présent, les Forces de sécurité et de défense mobilisées». 

À cela s’ajoute la bonne disposition des pays voisins qui ont compris qu’il faut mutualiser les moyens pour faire face à ce phénomène. «Aujourd’hui, les réalités sont meilleures», a martelé Wilfried Léandre Houngbédji indiquant qu’il y a de moins en moins de tentatives abouties.

«C’est une décision à portée hautement sociale», a affirmé le porte-parole du gouvernement. Il a rappelé que cette décision du dernier conseil des ministres est une promesse du gouvernement qui traduit le sens de responsabilité du président de la République» a-t-il justifié avant d’expliquer que ce reversement prend effet pour compter du lendemain de la réussite des concernés à l’évaluation diagnostic.

En clair, il prend effet en 2019 avec les conséquences que ça appelle notamment les rappels a fait remarquer le secrétaire général adjoint du gouvernement.