La plateforme des Promoteurs et acteurs pour le développement des médias (PADeM-Bénin) a organisé ce mercredi 10 mai un déjeuner-débat. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la liberté de la presse édition 2023.
Après la déclaration de presse du mercredi 3 mai, le match de football deux jours après, la plateforme des Promoteurs et acteurs de développement des médias (PADeM-Bénin) s’est réunie ce mercredi autour d’un débat-déjeuner. Les échanges ont tourné autour de la thématique : « La presse à l’heure des réformes » et ont réuni professionnels des médias, patrons de presse et responsables des instances faîtières.
A en croire le président de la PADeM-Bénin, la question des réformes dans la presse interpelle tous les acteurs. « Quand on parle de réformes, ça nous concerne tous parce que c’est la donne actuelle. Pour que notre presse puisse s’en sortir, nous devons à chaque moment avoir la possibilité de mener des réflexions pour trouver un peu les synergies nécessaires pour qu’au niveau de l’opinion nationale et internationale, notre problème soit véritablement mis en relief afin qu’une solution soit trouvée », a laissé entendre Basile Tchibozo.
Si pour la plupart, la presse au Bénin est une corporation qui est loin de sortir de ses sentiers battus, il n’en demeure pas moins également de remettre en cause « la liberté de la presse » à chaque fois que l’occasion se présente. C’est du moins l’avis partagé par le vice-président de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (ODEM) présent pour la circonstance. « Est-ce que nous sommes véritablement libres ?», s’interroge Firmin Gbékan.
Face à cette question, le journaliste-responsable invite tous les acteurs de la presse à se joindre à la PADeM-Bénin pour mener ensemble le combat.
Lequel combat s’articule autour de plusieurs questions notamment les conditions de travail des professionnels des médias, de la revalorisation salariale et de l’accès à l’information vraie.
Ces propos ont été renchéris par la présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin qui a présidé les activités.
Si la journée internationale de la liberté de la presse doit permettre de constater les avancées notées dans l’univers médiatique au Bénin, autrement de passer à un diagnostic pour un avenir meilleur, il ne faudrait pas balayer de revers de main une lutte collective. « Nous avons besoin de travailler ensemble parce que nous avons des ambitions assez nobles pour toute la corporation. Donc je nous appelle vraiment à des réflexions très constructives, à un travail de symbiose envisageant l’épanouissement de chacun d’entre nous en tant qu’acteurs de cette noble profession qu’est la nôtre » a argué Zakiath Latoundji.
Pour décortiquer la thématique du débat : « La presse à l’heure des réformes », trois communications ont meublé les échanges. Le point en ligne de lire est l’obtention de la carte de presse.
Une question qui a défrayé la chronique ces dernières semaines.
Séverin A./ La Rédaction