À quatre jours du scrutin du 25 octobre, la Côte d’Ivoire retient son souffle. Près de 8,7 millions d’électeurs s’apprêtent à voter dans un climat électrique, marqué par la candidature controversée du président sortant Alassane Ouattara, 83 ans, en quête d’un quatrième mandat.
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Sur le terrain, la tension est palpable. Jean-Louis Billon, soutenu par la coalition Code, tente de rallier les électeurs du PDCI laissés orphelins après l’invalidation de Tidjane Thiam, tandis que Simone Gbagbo, Ahoua Don Mello et Henriette Lagou poursuivent leurs tournées, prudentes mais déterminées. Les meetings s’enchaînent, les sourires sont forcés, et la crainte d’un dérapage plane sur chaque bain de foule.
Depuis le début du mois, les arrestations se multiplient – plus de 700 personnes interpellées et deux morts signalés. Dans les quartiers d’Abidjan, on murmure que la paix est aussi fragile qu’une urne avant dépouillement.
Face à la peur du chaos, le gouvernement déploie 44 000 forces de sécurité. Mais dans un pays où les plaies politiques ne se referment jamais tout à fait, une question persiste : l’élection de 2025 offrira-t-elle une transition apaisée ou un nouveau round de méfiance nationale ?
Wilfrid K./La rédaction







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