À cinq mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le paysage politique s’anime, dominé par une mobilisation inédite de l’opposition. Réunie sous la bannière de la coalition CAP-CI, cette alliance de partis et de mouvements entend peser dans la course, malgré l’absence de plusieurs figures historiques exclues du jeu électoral. Leur mot d’ordre est clair : préserver la paix par les urnes.
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La CAP-CI, qui regroupe des formations aux sensibilités diverses, insiste sur la nécessité d’un dialogue national inclusif et d’un processus électoral transparent. Les tensions passées autour des scrutins présidentiels, souvent marquées par des violences, sont encore dans toutes les mémoires. L’enjeu est donc double : désigner un candidat unique capable de fédérer les oppositions, et garantir une élection crédible aux yeux des Ivoiriens et de la communauté internationale.
Pour l’heure, les discussions internes se poursuivent. Aucun nom n’a été officiellement dévoilé, mais plusieurs figures montantes et personnalités de second plan pourraient émerger dans les prochaines semaines. Face à un pouvoir bien en place, la dynamique unitaire devient une stratégie de survie politique autant qu’un acte de responsabilité démocratique.
Dans un contexte sous-régional marqué par l’instabilité, la Côte d’Ivoire veut éviter l’écueil des crises répétées. La campagne qui s’ouvre s’annonce décisive, autant pour les acteurs politiques que pour les citoyens appelés aux urnes. Le pays joue une nouvelle fois une partie de son avenir dans les urnes, entre espoirs de changement et exigence de stabilité.
Wilfrid K./La rédaction
