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<div>À quelques semaines du scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire s’offre un spectacle qui tient plus du théâtre que de la démocratie. Laurent Gbagbo, recalé par le Conseil constitutionnel, a choisi de claquer la porte et de ne soutenir aucun candidat. <em><strong>"Illégitime"</strong></em>, tonne-t-il, accusant l’élection d’être déjà pliée. À défaut de bulletin, il mise sur une <strong><em>"résistance démocratique et pacifique".</em></strong></div> <div></div> <div>Dans l’autre camp, Alassane Ouattara, confortablement installé au pouvoir depuis 2011, prépare son quatrième mandat. Qu’à cela ne tienne : selon le Conseil constitutionnel, la réforme de 2016 a effacé l’ardoise, comme si trois mandats pouvaient soudainement disparaître d’un coup d’éponge. Une gymnastique juridique qui ferait pâlir les plus grands illusionnistes.</div> <div></div> <div>Face à cette équation politique à sens unique, Gbagbo refuse tout compromis. Pas de coalition, pas d’alliance, juste un constat amer : le scrutin ressemble davantage à une formalité qu’à un choix populaire. Le gouvernement, de son côté, hausse le ton.<strong><em> « Ceux qui contestent tomberont sous le coup de la loi »,</em></strong> prévient le porte-parole Amadou Coulibaly.</div> <div></div> <div>La Côte d’Ivoire s’avance donc vers une présidentielle où le suspense se compte sur les doigts d’une main… et encore, d’une seule.</div> <div></div> <div><em>Wilfrid K./La rédaction</em></div>