Le paysage politique ivoirien connaît une nouvelle dynamique avec la création, le 10 mars à Abidjan, de la Coalition pour l’alternance pacifique (CAP). Présidée par Tidjane Thiam, cette alliance regroupe plusieurs figures de l’opposition, dont Simone Ehivet Gbagbo, désignée porte-parole. Pourtant, un absent de marque attire l’attention, Laurent Gbagbo.
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L’ancien président ivoirien, leader du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), n’a pas rejoint cette initiative. Depuis début mars, Laurent Gbagbo séjourne à Bruxelles pour des raisons privées, s’éloignant temporairement de la scène politique nationale. Cette absence soulève des interrogations sur l’avenir de son rôle au sein de l’opposition, alors même que la CAP ambitionne de renforcer l’unité face au pouvoir d’Alassane Ouattara.
Pour Tidjane Thiam, ancien banquier de renom et président de la CAP, cette coalition incarne l’espoir d’une transition politique apaisée et démocratique. Cependant, l’absence du PPA-CI pourrait fragiliser l’impact de cette nouvelle structure. Certains analystes estiment que Laurent Gbagbo préfère garder une posture indépendante pour ne pas diluer son influence et celle de son parti.
Pendant ce temps, la désignation de Simone Ehivet Gbagbo comme porte-parole de la CAP marque un tournant dans sa carrière politique, renforçant sa position parmi les figures clés de l’opposition. Reste à savoir si cette alliance parviendra à rallier toutes les forces nécessaires pour offrir une alternative crédible à l’actuel régime.
Wilfrid K./La rédaction
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