Ce dimanche, la Côte d’Ivoire retient son souffle. Les résultats provisoires de l’élection présidentielle sont attendus dans les heures à venir, après une campagne tendue et un scrutin marqué par la ferveur des électeurs. D’Abidjan à Korhogo, les files d’attente ont traduit l’impatience d’un peuple désireux de tourner la page des discours pour écrire celle de l’action.
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Entre espoirs et incertitudes, les regards se tournent désormais vers la Commission électorale indépendante, gardienne d’un verdict que beaucoup redoutent autant qu’ils l’espèrent. Dans les quartiers populaires comme dans les salons feutrés, chacun a son pronostic, ses doutes et ses certitudes. Les discussions s’enflamment, les téléphones chauffent, les chaînes locales battent le rappel : c’est le grand soir de la démocratie ivoirienne.
Mais au-delà des chiffres et des pourcentages, c’est la stabilité du pays qui est en jeu. Car la Côte d’Ivoire sait, mieux que quiconque, que chaque élection est une épreuve de maturité politique. Le pays, fort de son expérience, espère cette fois une issue apaisée, digne d’une nation qui avance.
Le compte à rebours est lancé : d’ici quelques heures, un nom sortira des urnes. Et avec lui, peut-être, un nouveau chapitre pour la Côte d’Ivoire.
Wilfrid K./La rédaction
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