La Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc a gardé ses secrets jusqu’à la dernière minute : les joueurs africains évoluant en club européen n’ont été libérés qu’à partir du lundi 15 décembre, une semaine plus tard que prévu, selon les nouvelles directives de la FIFA. Cette décision, motivée par des pressions pour ne pas pénaliser les championnats européens en pleine phase de ligues, a bouleversé la préparation des sélections africaines, qui n’ont eu que quelques jours pour regrouper leurs troupes avant le coup d’envoi du tournoi.
Chez les entraîneurs africains, la mesure a suscité colère et frustration, certains parlant même de manque de respect envers le football continental, tant la période de préparation s’est trouvée écourtée au moment où les fédérations s’apprêtaient à finaliser leurs plans.
Sur le terrain politique du sport, ce revirement illustre la tension permanente entre intérêts des clubs européens et ambitions des sélections africaines, qui doivent jongler entre compétitions locales, attentes des supporters et exigences internationales.
Malgré ce contexte compliqué, les équipes ont fini par accueillir leurs stars, certaines encore en pleine forme, d’autres apparues juste à temps, marquant le début d’une CAN 2025 placée sous le signe de l’adaptation rapide et de la résilience.
Wilfrid K./La rédaction






Discussion about this post