Au Cameroun, la politique ressemble de plus en plus à une série dont personne n’a trouvé la fin. Paul Biya, au pouvoir depuis que les téléphones avaient encore des fils, fait face à un nouvel épisode, Issa Tchiroma Bakary, l’ex-fidèle devenu prophète de l’alternance, annonce qu’il va « contraindre » le chef à partir. Rien que ça.
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L’homme, connu pour avoir servi le régime avant de vouloir le renverser, a rassemblé autour de lui un casting improbable, anciens ministres fatigués, opposants en convalescence et quelques officiers qui murmurent que « le changement, c’est maintenant ». Pour l’instant, le scénario ressemble plus à une répétition qu’à un coup de tonnerre.
Dans les rues de Yaoundé, les Camerounais observent, mi-amusés, mi-incrédules : « Tchiroma ? C’est pas celui qui défendait Biya hier ? » Eh oui, la politique a ses miracles. Et pendant que le président philosophe dans son palais, Tchiroma rêve déjà de fauteuils dorés et de communiqués officiels.
Mais au Cameroun, on ne détrône pas un monument, on l’entoure de discours. Et si Issa Tchiroma veut vraiment pousser Biya vers la sortie, il lui faudra plus qu’une coalition, peut-être une potion magique… ou un miracle électoral.
Wilfrid K./La rédaction







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