Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, le 22 septembre, leur retrait « avec effet immédiat » de la Cour pénale internationale (CPI), qu’ils accusent de pratiquer une justice « sélective » et teintée de « néocolonialisme ».
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Dans une déclaration commune, les trois États membres de l’Alliance des pays du Sahel, aujourd’hui dirigés par des juntes militaires, présentent cette décision comme un « choix souverain ». Ils reprochent à la CPI de défendre avant tout des intérêts impérialistes, au détriment des nations africaines.
Cette rupture s’inscrit dans la volonté de bâtir des institutions régionales alternatives. Le projet inclut la création d’une Cour pénale sahélienne et d’un centre de détention de haute sécurité, afin de juger localement les crimes graves et les actes terroristes commis dans l’espace sahélien.
A.K.S./La rédaction







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