À quelques mois des élections présidentielles au Bénin, une question fondamentale se pose : qui décide réellement du futur du pays ?
Dans la mouvance présidentielle, les rumeurs vont bon train. Les noms de TALATA, DJOGBENOU, EKOUE, ATROKPO, ADAMBI ou WADAGNI circulent, mais aucune primaire ouverte, aucun débat public ou échange transparent avec les citoyens n’a été organisé. La population, pourtant première concernée, semble reléguée au rôle de simple spectatrice.
Côté opposition, un nom se détache : NOUROUDINE SAKA SALEY. Il demande des échanges publics, des débats clairs, pour que le peuple puisse réellement juger et choisir. Mais jusqu’ici, peu d’échos sont entendus.
Alors que se passe-t-il au Bénin ? Est-ce à TALON de « choisir » pour le peuple ou à YAYI de désigner un candidat pour l’opposition ? Si rien de concret n’est visible, ne sommes-nous pas face à un échec collectif de toute la classe politique ? Une démocratie digne de ce nom devrait offrir aux citoyens la possibilité de s’informer, de comparer et de décider librement.
Et qu’en est-il des Béninois vivant hors du territoire national ? Leur voix, leur droit à l’information et à la participation semblent souvent oubliés. Si la politique se joue dans le secret et les rumeurs, comment espérer mobiliser la diaspora et lui permettre de contribuer au choix de son président ?
Il est temps que chaque acteur politique assume ses responsabilités : que la mouvance organise ses débats internes et transparents, que l’opposition montre clairement ses choix, et que le peuple, au Bénin comme à l’étranger, retrouve sa place légitime dans ce processus. L’heure n’est plus à la stratégie obscure ou aux calculs en coulisses : la démocratie béninoise mérite de vraies réponses, visibles et ouvertes à tous.
Wilfrid K./La rédaction






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