L’affaire Boko–Homeky continue d’alimenter les débats au Bénin, mêlant politique, administration et opinion publique. Dans ce climat, le nom de Degbey Théophile, Chef du Service des Permis de Conduire à l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT), a été cité comme un proche présumé des personnalités mises en cause. Une association d’idées qui a rapidement pris la forme d’accusations de fraude dans la délivrance des permis de conduire.
Pourtant, à ce jour, aucune preuve tangible n’a été rendue publique. Plusieurs voix estiment même que ces allégations relèvent davantage d’une instrumentalisation politique que d’une véritable enquête. Degbey Théophile rejette avec fermeté ces soupçons. Dans une déclaration, il affirme qu’il n’a jamais participé à une quelconque manœuvre frauduleuse et qu’il demeure attaché à une seule ligne de conduite : servir l’État avec intégrité et transparence.
Ses collaborateurs rappellent les réformes qu’il a pilotées ces dernières années : la dématérialisation des examens du permis de conduire et l’assainissement de la base de données nationale. Des initiatives qui visent à renforcer la transparence du système, loin des pratiques qu’on tente de lui imputer.
Être associé à une affaire politique sensible sans éléments concrets demeure une épreuve personnelle et professionnelle lourde. Mais Degbey Théophile se dit confiant : la vérité finira par s’imposer. Ce dossier met en lumière les dérives possibles lorsque la suspicion prend le pas sur les faits, et interroge sur la frontière fragile entre enquête judiciaire et règlements de comptes.
Wilfrid K./La rédaction
