Rideau sur le premier acte de Renaud Agbodjo, candidat recalé, mais pas vaincu dans l’âme. L’homme, après le verdict tranchant de la Cour constitutionnelle, a choisi la sortie digne, presque solennelle : « Après moult réflexions, je me retire de la vie politique béninoise pour un temps, pour me consacrer à ma famille, à mon cabinet et à mes proches. »
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Une phrase ciselée comme une plaidoirie finale, pas de larmes, pas de rancune, juste un soupir entre lucidité et élégance. Pendant que certains politiciens s’accrochent aux parrainages comme à des bouées percées, Me Agbodjo, lui, pose le dossier et s’en va… provisoirement.
On le sent, derrière cette sérénité d’avocat philosophe, le goût amer de la pièce mal jouée, où le rideau tombe avant la réplique du héros. Mais dans le théâtre béninois, les “retraits” sont rarement définitifs : le public sait que tout bon acteur revient toujours saluer après la tempête.
Renaud Agbodjo quitte donc la scène, la toge bien pliée et la tête haute. Pas besoin de victoire pour avoir la prestance : il suffit d’un bon texte et d’un peu de panache.
Wilfrid K./La rédaction







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