Le paysage politique béninois se redessine à grande vitesse. En affirmant que Romuald Wadagni est « indiscutablement le plus qualifié » pour succéder à Patrice Talon, Adrien Houngbédji n’a pas seulement donné son avis, il a acté un tournant. L’ancien président de l’Assemblée nationale, connu pour son flair politique, s’aligne sur une évidence qui gagne du terrain jusque dans les cercles les plus prudents du pouvoir.
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Face à lui, les alternatives s’effritent. L’ex-ministre Paul Hounkpè peine à mobiliser, et du côté des Démocrates, la confusion règne depuis le retrait de Me Renaud Agbodjo, leur candidat désigné mais vite recalé. Dans ce climat d’incertitude, Wadagni apparaît comme la figure la plus stable, le visage d’une continuité rassurante.
Technocrate méticuleux, artisan des réformes économiques du régime Talon, il incarne à la fois la compétence et la rigueur. Son profil dépasse les frontières partisanes, il rassure les marchés, séduit la jeunesse et suscite le respect jusque chez ses détracteurs.
En le soutenant publiquement, Houngbédji envoie un message clair : l’avenir du Bénin doit s’inscrire dans la continuité et la maîtrise, pas dans la rupture. Et à mesure que 2026 approche, le consensus s’élargit. Dans les coulisses de Cotonou, le ton est déjà donné : le match semble plié avant même le coup d’envoi.
Découvrez la déclaration intégrale de Maître Adrien Houngbédji.
Wilfrid K./La rédaction






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