À l’approche des joutes électorales, le gouvernement béninois sort le sifflet et rappelle que la campagne n’autorise pas tout, surtout pas l’anarchie visuelle. Dans un communiqué radio-télédiffusé, le ministère du Cadre de vie et des Transports remet les pendules à l’heure : l’affichage publicitaire obéit à des règles strictes, et nul n’est au-dessus du décret.
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Le message est clair et sans fioritures. Les arbres, feux tricolores, panneaux de signalisation, bâtiments publics et équipements urbains ne sont pas des supports de campagne. Seuls les espaces expressément autorisés par les communes peuvent accueillir affiches et banderoles. Toute infraction sera immédiatement corrigée, aux frais du parti ou du candidat fautif, avec à la clé des sanctions administratives et financières.
Derrière cette mise en garde, l’État invoque des principes simples : salubrité publique, sécurité des citoyens, respect du cadre de vie et équité entre les acteurs politiques. Autrement dit, la démocratie ne se joue pas à coups d’affiches sauvages ni de slogans collés à la va-vite.
Le ministère appelle ainsi les partis, candidats et équipes de campagne à faire preuve de civisme et de responsabilité. La surveillance sera renforcée sur le terrain par les services municipaux et préfectoraux. En toile de fond, un message politique assumé : la compétition électorale peut être intense, mais elle doit rester propre. Préserver l’ordre urbain devient alors un acte citoyen, autant qu’un test de maturité démocratique.
Wilfrid K./La rédaction
