Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, a défendu ce vendredi 21 novembre 2025, devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, un budget 2026 placé sous le signe de la continuité, malgré une contraction spectaculaire des ressources. Fixé à 37,9 milliards FCFA, le budget proposé enregistre une baisse de plus de 50 % par rapport à 2025, conséquence directe du retrait des financements extérieurs mobilisés pour les grands chantiers de l’année précédente.
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Cette diminution n’entame toutefois pas l’ambition du ministère, qui consacre 72 % de ses crédits, soit 27,6 milliards FCFA, aux dépenses d’investissement. Objectif : poursuivre les chantiers structurants engagés, de Ganvié au complexe Marina, en passant par le MuRAD, le MIV, le MIME ou encore la réhabilitation des couvents Vodun et sites touristiques majeurs. Les dépenses ordinaires, elles, progressent à 10,27 milliards FCFA, témoignant d’un appui renforcé aux institutions culturelles et artistiques.
Le ministre est également revenu sur les performances de 2025, marquées par un taux d’exécution budgétaire dépassant les 72 % en engagements. Une année rythmée par l’achèvement ou la poursuite de plusieurs infrastructures muséales, touristiques et culturelles, ainsi que par l’organisation d’événements phares tels que les Vodun Days, le Festival des masques, les Nuits Artistiques de Cotonou ou encore le Salon national du livre.
Pour 2026, les crédits se déclinent en quatre programmes majeurs, dont le plus important, le Programme Tourisme, absorbe 26 milliards FCFA. Le Programme Culture et arts suit avec 7,68 milliards FCFA, tandis que le Pilotage et soutien mobilise 2,99 milliards FCFA.
Séduits par les avancées du secteur, les députés ont salué une dynamique qui, selon eux, contribue au rayonnement du Bénin et mérite d’être consolidée. Le ministre Abimbola, pour sa part, a insisté sur la nécessité d’un soutien parlementaire pour poursuivre la transformation des secteurs du tourisme, de la culture et des arts, désormais considérés comme des leviers essentiels de croissance et d’emploi.
Wilfrid K./La rédaction






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