Sous les plafonds dorés du Vatican, Cyril Ramaphosa est arrivé sourire en coin, prêt à sauver la planète… entre deux poignées de main. En face, le pape Léon XIV, fraîchement élu et déjà rompu à l’art du dialogue diplomatique, l’a accueilli avec le calme d’un homme qui a vu défiler plus de promesses que de miracles.
Officiellement, les deux dirigeants ont parlé de justice climatique, d’aide humanitaire et de paix en Afrique. Officieusement, personne n’a compris comment tout cela tiendrait dans un entretien de quarante minutes, mais l’essentiel était d’avoir l’air inspiré. Ramaphosa a invoqué l’ubuntu, ce concept sud-africain de solidarité humaine, pendant que le pape bénissait verbalement la bonne volonté du continent tout entier.
Les deux hommes ont échangé des cadeaux, un chapelet contre un sourire diplomatique, avant de poser pour la photo, celle qui dira à l’histoire : « tout va bien, on s’est compris ».
Entre prières, politesse et promesses, l’audience aura surtout prouvé une chose : quand la politique rencontre la foi, la sainteté devient parfois… un excellent exercice de communication.
Wilfrid K./La rédaction







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