Premier producteur africain de coton, le Bénin affiche depuis 2016 des performances agricoles inédites. En moins d’une décennie, le pays a triplé sa production de riz pour atteindre 550 000 tonnes en 2024, porté le maïs à 2,6 millions de tonnes et doublé celle de l’ananas, passée de 244 000 à 485 000 tonnes. À ces résultats s’ajoute la transformation accrue du cacao, de l’anacarde et de l’hévéa, preuve d’une volonté de passer de l’export brut à une industrie locale solide.
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À onze mille kilomètres, la Chine révolutionne son agriculture avec des drones multifonctions, des véhicules sans pilote et des systèmes de fertilisation intelligents. Cette « modernisation à la chinoise », centrée sur l’innovation et la revitalisation rurale, inspire le Sud global. Lors du dernier Forum sino-africain à Beijing, la vice-présidente béninoise Mariam Chabi Talata a plaidé pour une coopération accrue, notamment dans la mécanisation et la transformation.
Le croisement entre Vision 2060 et stratégie chinoise esquisse une communauté de destin : bâtir une agriculture moderne, durable et inclusive. Au-delà des échanges techniques, la relation sino-béninoise s’enracine aussi dans les liens humains et culturels, ferment d’un partenariat appelé à façonner le futur du développement africain.
Wilfrid K./La rédaction
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