Donald Trump a présenté, ce lundi 29 septembre, une feuille de route visant à mettre fin au conflit à Gaza. Le plan prévoit un retrait progressif d’Israël selon un calendrier négocié, en contrepartie de la libération de tous les otages dans les 72 heures suivant l’accord. Une autorité de transition apolitique, supervisée par un comité dirigé par Trump et incluant Tony Blair, serait chargée de la gouvernance du territoire, excluant toute influence du Hamas. Ce dernier devrait par ailleurs démanteler ses infrastructures militaires, tunnels et sites d’armement compris.
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Plusieurs pays arabes – Jordanie, Égypte, Qatar – ainsi que diverses personnalités internationales ont salué cette initiative, la qualifiant d’opportunité historique pour la paix. Mais le Hamas, acteur central du conflit, n’a pas encore donné son aval. Le mouvement islamiste pourrait rejeter des conditions jugées trop contraignantes, notamment son exclusion totale de la gouvernance locale et l’obligation de désarmement.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a, lui, accueilli favorablement le plan, réaffirmant son engagement à neutraliser le Hamas et sécuriser Gaza. Il a néanmoins averti qu’Israël agirait seul en cas de refus ou de blocage de l’accord. Dans ce contexte, la communauté internationale appelle à une réponse rapide afin d’éviter la prolongation des hostilités, qui continuent de peser lourdement sur les civils palestiniens.
A.K.S. / La rédaction
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