Guy Marius Sagna n’a pas perdu son sens de la provocation. Dans une sortie au ton acerbe, l’activiste sénégalais s’en est pris frontalement à l’ancien président Macky Sall, qu’il accuse d’avoir mené le pays comme un entraîneur indigne de son équipe. La métaphore sportive qu’il déploie est tranchante : Sall aurait, dit-il, « détourné les godasses des joueurs, surfacturé leurs maillots et volé le budget », autant de symboles d’une gestion qu’il juge marquée par le gaspillage, la corruption et la trahison.
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Au-delà de l’image choc, Sagna dresse le portrait d’un ex-chef d’État qui aurait joué contre son propre camp, transformant la promesse de gouvernance en une série d’échecs. Selon lui, la répression politique, l’accaparement des ressources et le manque de résultats tangibles auraient fini de convaincre nombre de Sénégalais que la page Macky Sall appartient désormais au passé.
Mais Sagna ne s’arrête pas à la critique. Son message, qui s’inscrit dans une tradition de contestation vigoureuse, appelle à bâtir ce qu’il nomme une « nouvelle équipe africaine » : souveraine, démocratique, juste et prospère. En filigrane, l’activiste esquisse un projet politique plus large, où la rupture avec les pratiques anciennes serait la première victoire collective.
Wilfrid K./La rédaction
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