Le Nord du Bénin a tremblé mardi dernier. Les forces de défense, engagées dans l’opération Mirador, ont neutralisé six assaillants dans les parcs nationaux. Deux dans le Pendjari, quatre dans le W. Des fusils d’assaut, des chargeurs et des radios récupérés témoignent de l’ampleur de l’assaut. Chaque geste des soldats est un message clair : la sécurité du territoire est non négociable.
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Depuis 2019, Mirador est le bouclier contre les incursions terroristes. Les ratissages se poursuivent, le bilan pourrait s’alourdir, mais le courage des hommes et femmes sur le terrain est déjà une victoire. Les populations respirent plus sereinement, rassurées par la présence de l’armée, visible et proactive. Le séminaire de Parakou, en juillet 2024, a permis d’évaluer les actions et de préparer les stratégies à venir, avec l’appui de partenaires comme la Konrad Adenauer Stiftung.
Mais la lutte ne se limite pas aux combats. À Tapoga, un forage solaire alimente l’hôpital et les communautés riveraines. L’armée construit la sécurité au quotidien, alliant protection et développement. Les femmes et les jeunes participent activement, détectant les signes de radicalisation et contribuant à la prévention. Les programmes Azoli et d’insertion professionnelle offrent des alternatives concrètes à l’influence des groupes armés.
Dans chaque village, dans chaque parc, l’effort est collectif. Les forces armées, les citoyens et les partenaires régionaux tissent un filet de sécurité solide. Entre riposte armée et actions communautaires, le Bénin montre que la sécurité n’est pas seulement une affaire de soldats : c’est l’affaire de tous. L’opération Mirador continue, mais elle est déjà symbole d’espoir, de vigilance et de résilience.
Wilfrid K./La rédaction
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