Avec la phase II du programme ClimDev-Africa, dotée de 191 millions de dollars, l’Afrique franchit une étape décisive dans sa lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique. Ce financement, mobilisé par le Fonds africain de développement, la Banque africaine de développement et divers partenaires, permettra de bâtir un système continental d’alerte précoce, pensé et piloté par les institutions africaines elles-mêmes.
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L’ambition est claire : protéger les vies et les moyens de subsistance des populations face aux phénomènes climatiques extrêmes, dont les coûts économiques atteignent déjà jusqu’à 15 % du PIB par habitant dans les pays les plus vulnérables. Selon la Banque mondiale, chaque dollar investi dans ces systèmes permet d’éviter dix dollars de pertes, ce qui justifie la priorité accordée à ce chantier.
La première phase de ClimDev-Africa, lancée en 2011, a permis des avancées notables, avec cinq centres climatiques régionaux, des supercalculateurs, des stations automatiques et la formation de dizaines de météorologues. La nouvelle étape entend capitaliser ces acquis pour mettre en place une architecture panafricaine robuste et interconnectée.
À l’approche du Sommet africain sur le climat et de la COP30, cette initiative incarne la volonté du continent de transformer les risques climatiques en leviers de résilience durable.
Wilfrid K./La rédaction








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