Le 11 septembre 2001, les États-Unis ont vécu l’une des journées les plus sombres de leur histoire contemporaine. Au petit matin, 246 passagers embarquaient sur quatre vols domestiques, 2 606 employés se rendaient dans les tours du World Trade Center, 343 pompiers, 60 policiers et 8 ambulanciers prenaient leur service. Tous pensaient vivre une journée ordinaire. Aucun d’entre eux ne vit au-delà de 10 heures.
À 8 h 46, un premier avion s’écrasait contre la tour nord du World Trade Center à New York. Dix-sept minutes plus tard, la tour sud était frappée à son tour. À 9 h 37, un autre appareil s’abattait sur le Pentagone, siège du département de la Défense à Washington. À 10 h 03, le quatrième avion détourné s’écrasait en Pennsylvanie, après que des passagers eurent tenté de reprendre le contrôle de l’appareil. En moins de deux heures, près de 3 000 vies furent brutalement fauchées.
Les images des tours jumelles en flammes, puis s’effondrant dans un nuage de poussière, ont marqué durablement la mémoire collective. Au-delà du drame humain, ces attaques revendiquées par Al-Qaïda ont bouleversé l’équilibre mondial. Elles ont déclenché une guerre contre le terrorisme dont les conséquences géopolitiques se font encore sentir aujourd’hui, de l’Afghanistan au Moyen-Orient.
Vingt-quatre ans plus tard, les cérémonies de commémoration rappellent l’ampleur de la tragédie et honorent la mémoire des victimes. Dans les rues de New York, sur les sites des crashs et dans tout le pays, une minute de silence est observée à chaque heure clé du drame.
Le 11 septembre reste une date gravée dans l’histoire, un rappel que la vie peut basculer en un instant, et qu’au-delà de la peur et de la violence, persiste le devoir de mémoire.
Wilfrid K./La rédaction
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